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Mathilda DeCastomont

29 juin 2007

Episode 4 : Le revers de la médaille.

Là, j'suis sûre que vous êtes entrain de vous imaginer des trucs terribles pour ce qui va être le revers de la médaille. Bon, ne vous méprennez pas. Ce qui va suivre est bien moins pire que ce que vous pensez, et d'ailleurs, j'en suis complètement remise maintenant.
Mais à l'époque franchement... Bon allez, j'vais essayer de vous raconter ça, exactement comme je l'ai vécu.

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Donc finalement, on est parvenu au bout de nos quatre longues années universitaires avec Manu. Bien sûr, sans vouloir vanter qui que ce soit, nous avons décroché nos diplômes, mentions et félicitations à la clé.
A ce stade, je n'avais qu'une envie : dire adieu une bonne fois pour toutes à cet endroit, histoire de regretter le moins longtemps possible le bonheur que j'y avais connu.
J'avoue que la suite m'effrayait un peu. A chaque fois, c'est la même chose.
On croit être le plus fort ; avoir mis un point final à une histoire, lorsqu'en réalité, il faut entamer le chapitre suivant. Ca peut paraître stupide, dit comme ça.
Mais personne n'est là pour partager mes angoisses, aucun parent pour me tenir la main dans cette nouvelle vie. M'enfin ça, c'est une autre histoire, et ce n'est probablement pas l'heure de vous la raconter.

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Heureusement, j'ai Manu. Aaah Manu. Je me demande ce qu'il a vécu dans son passé, pour avoir toujours réponse positive à mon pessimisme.
S'il n'avait pas été là, j'aurais probablement sombré dans une espèce de déprime injustifiée de post-étudiante, mise devant ses responsabilités.
Sans lui, nous n'aurions probablement pas trouvé cette sublime maison. Il a fait des pieds et des mains pour convaincre l'agence immobilière de baisser son prix à 40000 Simflouzes (notre budget).
Apparemment, elle appartenait à un vieux couple, qui a décidé de fuir Castomont-la-prairie, pour je ne sais quelle raison.

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Y'a pas à dire, y'avait des travaux à faire à l'intérieur. Nous avons simplement installés les meubles que nous avions à l'université. Bien sûr, sols et murs resteraient complètement nus pendant un moment...

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Pour se changer les idées, Manu m'a conduite dans un magasin de robes de mariée. C'était assez amusant, toutes les vendeuses étaient aux petits soins avec moi.
Vu les comptes, il n'était pas question d'acheter quoi que ce soit, mais quand même, rien que d'y penser...
J'ai toujours rêvé d'un mariage de princesse, avec une belle robe, une pièce montée, un tapis rouge qui mène à l'autel, et une petite demoiselle d'honneur qui vous tient le voile.

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A Manu aussi, ça lui a donné des idées...

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Quelques semaines après notre emménagement, avec les courses, et les diverses dépenses entraînées par la maison, il devenait de plus en plus pressant de trouver un boulot.
Etant donné les fortes demandes dans le domaine des jeux vidéos, ou de l'aventure, nous n'avons réussi qu'à trouver un boulot dans l'éducation nationale. Manu en était rendu à faire des remplacements dans des petites écoles primaires de quartier, alors que de mon côté, je devais assurer des cours de Science, au collège de Castomont-la-prarie.

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Malgré son optimisme à toute épreuve, Emmanuel était vraiment déçu de ce boulot. Chaque soir en rentrant, il passait des heures à me dire que ce n'était pas du tout ce qu'il avait espéré, qu'il n'en pouvait plus de répéter quarante fois la même chose, et que si un gamin de plus devait l'appeler "Maîtresse", il démissionnerait.

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J'ai même du repousser la venue du peintre qui devait arranger le salon, simplement pour acheter un ordinateur à Mônsieur. Il m'a convaincu qu'il aurait plus de chance de trouver le boulot de ses rêves sur Internet, qu'avec la misérable Gazette de Castomont...

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Tout ça, ça m'épuisait.
En fait, ça faisait plusieurs semaines que j'étais épuisée. L'emménagement, ou le changement d'environnement, je ne sais pas, mais il arrivait souvent que je m'évanouisse au milieu du salon, voire même à table, dans mon assiette.
Mais j'avais un pressentiment. Je rêvais souvent que j'étais enceinte. Si seulement ma mère avait pu être de ce monde, je suis sûre qu'elle aurait su me dire ce qui m'arrivait.
Et au fil des jours, j'en étais de plus en plus convaincue. Ca crevait les yeux.

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Quand j'ai dit à Manu que j'étais quasi-sûre qu'il allait être papa, il a fait la sourde oreille. Il faut dire que c'est que qu'il faisait de plus en plus, avec ma facheuse tendance à toujours vouloir me plaindre.
M'enfin là, y'avait de quoi ! J'étais enceinte à un stade de ma vie où je dois tout reconstruire, avec un papa qui n'en a même pas les yeux qui brillent, et dans une maison, grande et jolie d'extérieur certes, mais qui sent la peinture, la poussière, et les perceuses électriques.

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La suite, ne m'en parlez pas ! Manu a finalement trouvé un job d'explorateur de fonds marins. Il était si content de dire adieu à ses écoles de quartier, qu'il nous a complètement délaissé ma grossesse et moi.
Il passait le plus clair de son temps sur son chevalet, ou à entretenir son physique devant des émissions bidons de sport à la télé, ou dans la piscine, à se prendre pour un aventurier, comme s'il allait y explorer quoi que ce soit au fond.

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S'il m'avait exploré davantage, il se serait certainement rendu compte que le seul petit poisson présent dans notre maison -mis à part ceux de l'aquarium-, il était dans mon ventre, prêt à réclamer son papa !

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J'dois avouer que ça commençait à me peser tout ça. Si encore Manu avait été un peu plus préoccupé, peut-être que j'aurais eu plus de force pour accepter ce bébé, que malheureusement je ne voulais pas encore...
Ce qui m'a à peine rassuré, ce sont les cours de préparation à l'accouchement. Je dis à peine, parce qu'appremment, vu les statistiques, bon nombre de femmes doivent accoucher à domicile, sans avoir eu le temps d'appeler une quelconque ambulance.
M'enfin, toutes les nanas que je rencontre pendant ces cours, me disent que c'est normal que Manu réagisse comme ça, et que dès qu'il tiendra son bébé dans les bras, il sera abasourdi par l'amour qu'il a à lui donner. C'est tout ce que j'espère...

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28 juin 2007

Episode 3 : Chéwi-chou, l'homme parfait.

contentmanu

Bon finalement, ça s'est décidé plus tôt que prévu. On va habiter ensemble avec Manu. Il était vraiment content quand je lui ai dit que je pensais avoir assez d'argent pour partager une bicoque avec lui, et même qu'il m'a serré très fort dans ses bras...

bicoque

Evidemment, il allait falloir être moins exigeant qu'à la résidence. Finis la piscine, et les meubles de luxe. On a dû dénicher des affaires en or pour avoir l'impression que la maison était meublée.
Mais avec mon Manu d'amour, ça a été facile de surmonter tout ça. Lui, il dit que du moment qu'on est ensemble c'est le principal.
Ah ça, mon Manu, c'est un mec en or et je l'aime.
Le seul hic, c'est que si j'en crois Karelle, vous savez, ma copine, je risque d'être vite devant le fait accompli : du genre, il rote, il pète, rien ne l'arrête !
Elle, elle pense qu'au début, c'est toujours tout feu, tout flamme, crac-crac/boum-boum, et peu à peu, le temps laisse la place à une vieille routine, où on se rend compte que l'être cher est bien moins parfait qu'il n'en a l'air.

Vous pensez bien que j'ai mené l'enquête, histoire de savoir dans quoi je m'embarquais.

cuisine

Alors je l'ai observé pardi !
Et franchement, j'voudrais pas entrer dans la contradiction, mais j'crois que Karelle se plante.
Manu, il cuisine.

peinture

Il peint super bien.

echec

Il est trop fort aux échecs.

neige

Et même que quand il veut, il sait redevenir un enfant.

robe

Mais surtout, il sait ce qui fait rêver les filles.
Un soir, il m'a offert une superbe robe de soirée, sous prétexte d'aller fêter notre emménagement ensemble et il m'a proposé d'aller dans un restaurant dont il avait eu de bons echos en matière de repas réussis.

fiancailles

Et là, il m'a carément demandé en mariage !
Vous pensez bien que j'étais abasourdie. Comment aurais-je pu imaginer que mon Manu d'amour en était déjà à penser, passer sa vie avec moi, alors que nous n'étions à l'époque, ensemble que depuis un an.
Bref, évidemment, j'étais vachement rassurée par rapport à ce que m'avait dit Karelle.
Pour autant, même si j'ai répondu à l'affirmative à la demande de Manu, j'ai commencé à me poser pleins de questions : mon premier homme serait aussi le dernier ?

photo

Donc ça, c'est la photo souvenir qu'a acheté Manu, en souvenir de cette soirée. Une soirée mémorable selon lui. Ne vous méprennez pas, selon moi aussi, c'était une superbe soirée, et j'adore cette photo.
M'enfin, j'sais pas, j'trouve que c'est un peu trop beau ce qu'il m'arrive. Des supers notes, un super chéri, et une vie qui s'annonce tout aussi géniale que celle dont je rêvais. Peut être que ce monde de fous n'est pas si fous qu'il n'y paraît après tout ; ou simplement, peut-être qu'un ange veille sur moi et gomme les ombres du tableau... ;)

onbosse

Bon, je vais essayer de vous passer les détails. La vie à l'université, ça devient vite la routine.
Les journées se ressemblent : on se lève tôt Manu et moi. Tous les matins ou presque, il me prépare le petit déjeuner.
On essaie de s'organiser pour travailler le matin et en début d'après-midi, histoire de profiter de nos soirées.
Manu étudie en littérature, ça l'amuse de traduire du simlish. Il est vachement fort d'ailleurs, le chouchou des profs et tout ça.
Et pour plus tard, il rêve d'aventures au sens propre.

planete

Ca me rassure quelque part, ni lui, ni moi ne rêvons d'une vie tranquille et posée, avec des enfants qui courrent dans toute la maison. Lui, ce qui le botte, c'est de découvrir les quatre coins de la planète, et de ne jamais se dire que le temps va le rattraper.
En un sens, là dessus, nous sommes sur la même longueur d'ondes.

Mais comme vous le savez, à l'heure où je vous parle, l'université c'est loin. Et il s'est passé pleins de trucs depuis, et pas des moindres.
Allez, promis, la prochaine fois, je vends la mèche.

21 juin 2007

Episode 2 : Le romantisme à deux simflouzes.

Vous revoilà.
C'est que mon récit est encore loin d'être fini.
A l'heure où j'vous parle, je sais déjà comment vont se terminer mes années fac. Mais si je passe directement à ma vie d'adulte, vous allez rien comprendre, j'vous assure.

Alors reprenons. Je suis en deuxième année de mathématiques à la fac de Simstate.
Je n'ai réussi à me faire qu'un seul ami, vu la floppée de tarés qu'il y a ici. Donc cet ami, c'est Manu.

manu

Ok d'accord ! C'est pas qu'un ami. J'l'aime bien, qu'est-ce-que vous voulez !
Il est beau, intelligent, et pas du genre -selon ses dires-, à courrir à droite à gauche. Aparemment, il veut se trouver quelqu'un de stable, pour mener son train de vie, en amassant beaucoup d'argent. C'est mon Manu.
J'vais vous raconter vite fait, notre premier bisou.

Un vraie cata ! Ca fait un moment qu'on tournait autour du pot, à savoir lequel de nous deux allaient embrasser l'autre. Du coup, j'me suis jetée à l'eau. C'est pas comme si j'avais du temps à perdre, et des Manu, j'suis pas sûre d'en trouver d'autres.
Avec le stress et tout ça, c'était horriblement gauche, et aucunement romantique. Mais au moins, c'était fait !
On est ensemble quoi.

karelle

Ca, j'avais besoin de le raconter à quelqu'un d'autre qu'à vous. Alors, j'ai tenté une approche avec une certaine Karelle, qui a pris la chambre vacante de la pauvre et défunte Isabelle.
Karelle, elle est sympa, et un peu moins timbrée que les autres. Elle est marrante, et elle a plein d'expérience en matière de mecs. Ce que je n'ai pas, évidemment.
Et elle sait toujours me donner de bonnes explications quant au comportement de Manu.

cadeaux

Parce que l'autre jour, j'dois avouer que j'étais un peu perdue. Un livreur m'a amené deux bouquets de roses rouges, et un aquarium, provenant d'un certain Emmanuel Prevost. Les bouquets, et le poême romantique, bien qu'un peu pompeux à mon goût, je veux bien, mais l'aquarium ?

craccrac

Alors, j'ai consulté mon encyclopédie de l'amour, Karelle, et elle m'a expliqué : Crac-crac au rendez-vous = Cadeaux à tous les coups.
Elle m'a certifié le pragmatisme de la situation, mais j'dois dire que j'avais peine à y croire. Venant de mon Manu, quand même !

valise

Surtout qu'on a parlé d'habiter ensemble incessament. Alors vous imaginez bien que j'espère qu'il est moins mecton que les conquêtes de Karelle.

20 juin 2007

Accueil

Bienvenue sur ce blog !

Eh oui, j'ai encore frappé !
Je ne peux décidément plus m'arrêter de créer des histoires de sims. Et j''avais justement sous la main, une jeune étudiante !
La voici partie pour le challenge dynastie, dont les règles se trouvent sur le site de Rahariel.
Comme certains le savent déjà peut-être, j'ai déjà en cours trois autres challenges, alors je ne garantie pas d'arriver à bout de dix nouvelles générations. Voilà pourquoi je me suis fixée, pour l'instant, le but d'atteindre la cinquième génération de la famille de ma fondatrice : Mathilda De Castomont.

Sur ce, je vous souhaite à tous et à toutes, une bonne lecture, en espérant que le récit de Mathilda vous plaira ! ;)

19 juin 2007

Première Génération

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19 juin 2007

Episode 1 : Un monde de fous.

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Ah vous voilà enfin !

...Bon, par où vais-je commencer ?
Oui, tiens, j'vais me présenter. Donc moi, c'est Mathilda. DeCastomont, c'est mon p'tit nom.
D'où je viens ? Bof, peu importe. Ce qui importe, c'est que je suis là pour vous raconter mes aventures. Il s'en est déjà passées pas mal avant que je ne me décide à commencer mon récit, m'enfin j'vais essayer de me souvenir de tout, pour que vous ne soyez pas perdu...

Puisqu'on va passer un petit moment ensemble, je vais vous faire un petite description. Surement que ça doit vous intéresser, vu que vous êtes là !

Donc je suis poisson de signe astrologique. Il paraît que ça signifie que je suis sympa et soignée. Pour autant, ce dont je suis sûre, c'est que je suis quelqu'un de sérieux et de timide.
Mon petit rêve ? J'y viens : Faire une carrière dans les jeux vidéos. Ouais, on dirait pas comme ça, j'vous l'accorde. J'suis sûre que vous m'auriez bien vu dans l'éducation nationale, mais que voulez-vous, tout ce qui est virtuel, ça m'botte. Etonnant non ?

Comme il n'y a pas que le boulot dans la vie, je pense aussi à l'amour, et à la famille. Et puis dans le titre du récit, y'a "dynastie", ça veut tout dire...

Pour un Monsieur "DeCastomont", j'vois bien un rouquin. Ouais, j'aime bien les roux. S'il pouvait faire attention à son hygiène, ça s'rait encore mieux.

Voilà, donc maintenant que tout est plus clair, je peux entrer dans le vif du sujet.

Pour l'instant, je suis étudiante. Pas de famille, donc pas d'argent.
Pourtant, j'ai réussi à dégoter une place dans une superbe résidence universitaire, à la fac de Simstate.

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J'ai eu de la chance, j'dois dire. Cette résidence, c'est tout confort. Et en plus, il paraît que si je me débrouille pas trop mal aux exams, j'obtiendrai des bourses qui me permettront d'avoir mon chez moi rien qu'à moi.

Pour l'instant, je me contente de ça :

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Vous avez vu, c'est la classe, hein ?

Donc en fait, les quatre petites maisons, ce sont des chambres d'étudiants. Celle du fond, c'est la salle commune, avec cuisine, bibliothèque et sanitaires. A l'intérieur des chambres, c'est le grand luxe : télé, bureau, téléphone, salle de bain, chambre séparée, et y'a même une alarme anti-voleur, c'est pour dire. Cela dit, si elle pouvait ne jamais avoir à fonctionner, ça m'arrangerait.
J'ai choisi la deuxième maisonnette, à droite. Mais bon, ça, c'est pas franchement intéressant...

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A mon arrivée, comme je ne connaissais personne, j'ai décidé de passer beaucoup de temps dans la salle commune. C'est là que je me suis rendue compte que les études supérieures, ça tape sur le système de beaucoup de monde.
Vous voyez cette nana sur la photo, avec qui j'essaye de jouer aux échecs, elle s'appelle Isabelle. Celle-la, si vous ne la trouvez pas dans sa chambre entrain d'étudier, c'est qu'elle est entrain de raler sur un de ses "colocataires". Ce jour-là, c'est contre moi qu'elle en avait, tout ça parce que j'avais réussi à lui manger sa reine, avec mon fou !

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Remarquez, les autres, c'est pas mieux. Tous les jours, je passe des heures à nettoyer leurs affaires, simplement pour éviter qu'il y ait des mouches dans la salle commune. Et en plus, on a un lave-vaisselle dans la cuisine. C'est quand même pas compliqué de ranger son assiette. Et bien sûr, c'est sans parler des devoirs qui s'empilent sur la table de la cuisine. Eh les gars ! Y'a des bureaux dans les chambres !

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Enfin, je rale. Mais tout ça, c'est pour dire que j'ai du élargir mes horizons, pour avoir une chance de rencontrer des gens potables. Alors j'ai pris le répertoire du campus, photos à l'appui (ben quoi ?!) et j'ai appelé un certain Emmanuel Prevost. Un rouquin pardi ! Et mignon sur la photo en plus, hé hé.

Bref, on a discuté jusqu'à 1h du matin ce soir-là. C'est pas tellement qu'on avait des trucs à se dire, mais je me suis dit qu'il allait falloir que j'y mette du mien si je voulais me faire des potes. J'vous vois venir : et plus si affinités, bien entendu.

etudie

Apart ça, au niveau des études, j'ai choisi les maths. C'est le mieux pour la carrière des jeux vidéos, il parait. Au premier semestre, le thème, c'était "Addition facile : techniques avec doigts et orteils".
C'est là que j'ai compris que j'étais dans un monde de dingues.

Y'a même des gars qui se baladent à poil, en nous faisant une danse de pom-pom-boy.

Et entre ceux qui pensent qu'on va finir leurs disserts, simplement parce qu'ils les laissent dans la salle commune, et ceux qui meurrent frappés par la foudre, croyant être en sécurité dans la piscine par temps d'orage, non vraiment, je me demande parfois ce que je fais là.
Parce que oui, au fait, j'vous ai pas raconté !

Vous vous souvenez d'Isabelle... La pauvre et un de ses amis ont été électrocutés à la résidence. Non franchement, c'est triste, au fond, c'était pas une mauvaise fille cette Isabelle.

brune

Un peu plus tard, j'ai finalement rencontré Emmanuel. J'vais l'appeler Manu, ça ira plus vite.
Donc Manu, il est bien aussi beau que sur sa photo, en vrai. Et sympa en plus, c'est rare.

Enfin, ce qui est sûr, c'est que je crois qu'il m'aime bien. Au fil de nos rendez-vous, je lui ai demandé ce qu'il pensait de moi. Et là, probablement que lui aussi, les études, ça lui tape un peu sur le système. Il m'a répondu qu'il m'avait kiffé parce que j'étais brune, pour reprendre ses termes.

Franchement, j'aurais préféré qu'il soit un peu plus romantique pour me dire que je lui plaisais. D'autant plus que des brunes, on en trouve à tous les coins des rues, s'il n'y a que ça qui peut lui faire plaisir.

confiante

Pour l'examen final de la première année, j'étais pas vraiment tracassée, sans vouloir me vanter. Tous mes devoirs de l'année ont été extrêmement bien notés, et franchement, compter avec ses doigts et ses orteils, j'ai connu pire. Du coup, j'ai eu les encouragements du doyen, ça fait plaisir.
M'enfin si le doyen est aussi fou que les étudiants de sa fac, je sais pas si j'dois vraiment me faire mousser...

>>> Episode 2

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